Mais il semblerait que Ronald Vargas soit bien décidé à laisser définitivement sa vareuse Blauw en Zwart au placard et à quitter le club brugeois.
Ronald Vargas
Photo © Extrafoot
L'entourage du joueur a même signalé au Club que Vargas serait prêt à appliquer la fameuse " loi de '78 ", pour rompre son contrat, peut-on lire dans les médias. Oui mais, c'est quoi la loi de '78 me direz-vous ? Il y en a en réalité deux :
- la loi du 3 juillet 1978, qui est la loi sur les contrats de travail " classiques ", une loi qui s'applique également pour les joueurs de foot dans notre pays, puisque cette loi leur permet de rompre leur contrat avec leur club, mais pour une raison grave.
- la loi du 24 février 1978, qui est la loi relative au contrat de travail du sportif rémunéré. L'article 4 de cette loi prévoit que la rupture du contrat " avant terme sans motif grave donne à la partie lésée le droit à une indemnité égale au montant de la rémunération restant due jusqu'à ce terme ". En d'autres termes, un joueur qui rompt son contrat doit payer une indemnité à son club, mais cette indemnité est souvent bien inférieure à ce que la vente du joueur peut généralement rapporter au club...
Ben oui, sinon ce serait trop simple... Un joueur veut partir ailleurs sans que son futur club ne débourse une trop grosse somme et hop, il rompt son contrat, paie une indemnité et se fait embaucher " gratuitement " dans un autre club (avec, probablement, un bonus à la clé)...
Vargas à Anderlecht, ce n'est donc pas encore fait. La DH annonce que le RSCA a proposé 2 millions d'euros pour le joueur, alors qu'on sait que le Club brugeois en réclame 5. Vont-ils se mettre d'accord sur un prix ? Ronald Vargas a, lui, obtenu un accord verbal avec le Sporting d'Anderlecht, pour un contrat d'une durée de 3 ou 4 ans, peut-on encore lire dans la DH. Il ne reste donc plus que le prix du transfert à fixer, mais ça, c'est pas encore réglé...

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